Nous sommes ravis d’annoncer que nous avons obtenu l’importante certification OEA (AEOF), émise par l’Agence douanière, prouvant la conformité aux règlements de l'Union européenne et aux exigences de sécurité de la chaîne d’approvisionnement.
La roue est un organe mécanique de forme circulaire qui, par rotation autour d'un axe, permet de substituer un mouvement de roulement au mouvement de glissement.
Les éléments dont la roue se compose sont les suivants :
la bande de roulement, le revêtement, le corps, lemoyeu et les organes de roulement.
BANDE DE ROULEMENT
La bande de roulement est la surface externe de la roue, à savoir la partie en contact avec le sol. Elle peut être lisse ou bien sculptée de telle sorte que les reliefs aient pour effet d'augmenter l'adhérence au sol.
REVÊTEMENT
Le revêtement est l'anneau externe de la roue ; il peut être réalisé dans différents matériaux.
Le revêtement est ou bien fixe, lorsqu'il est solidaire du corps par le biais d'un adhésif ou d'un dispositif d'ancrage mécanique, ou bien emboîté, lorsqu'il est assemblé mécaniquement sur le corps.
CORPS
Le corps est la partie portante de la roue qui assure la jonction du revêtement au moyeu.
Il peut avoir différentes formes et être réalisé dans différents matériaux ; il peut être constitué d'une pièce unique ou bien de plusieurs éléments assemblés les uns aux autres.
MOYEU ET ORGANES DE ROULEMENT
Le moyeu est la partie centrale de la roue destinée à recevoir directement l'axe ou les organes de roulement facilitant la rotation (roulements à billes, roulements à rouleaux, douilles, etc.).
En fonction des caractéristiques techniques et des matériaux dont est constitué le revêtement, existent quatre types de roues : en caoutchouc, en polyuréthane, monolithiques et pneumatiques.
Roues caoutchouc (peuvent être en caoutchouc standard, caoutchouc vulcanisé élastique ou caoutchouc thermoplastique)
Sur les roues en caoutchouc, le revêtement est constitué d'un élastomère obtenu à partir de caoutchouc naturel et/ou de caoutchouc synthétique.
Les caoutchoucs utilisés pour la fabrication des roues à usage industriel peuvent être vulcanisés ou injectés.
Dans le premier cas le caoutchouc, additionné de charges minérales ou d'agents de vulcanisation, est soumis à un traitement de vulcanisation Ce traitement a pour effet d'en modifier la structure moléculaire. À partir du matériau pâteux avant traitement est obtenu un matériau non fusible qui prend et conserve la forme du moule dans lequel a lieu la réaction. L'anneau ainsi obtenu est ensuite assemblé mécaniquement sur le corps. Le caoutchouc vulcanisé présente de caractéristiques élevées de déformabilité élastique sur des intervalles de sollicitation très larges en traction et compression.
Dans le second cas, le caoutchouc est soumis à un processus de synthèse chimique et le matériau ainsi obtenu est injecté dans un moule dans lequel le corps a été mis en place au préalable. Le caoutchouc injecté reste fusible y compris après moulage.
Les caractéristiques physiques et mécaniques des caoutchoucs vulcanisés varient en fonction de la qualité du caoutchouc naturel et/ou synthétique utilisé, en fonction du type et de la quantité de charges minérales additionnées et des conditions dans lesquelles a lieu le processus de vulcanisation.
Les caoutchoucs injectés ont généralement des propriétés élastiques inférieures à celles des caoutchoucs vulcanisés de haute qualité, comparables toutefois à celles des caoutchoucs vulcanisés de qualités moyenne et basse.
Ci-après sont indiqués les principaux paramètres physiques et mécaniques qui définissent la qualité du caoutchouc (pour la définition de chaque paramètre, se reporter aux normes indiquées en marge de chacun de ceux-ci) :
Les paramètres ci-dessus ne sont pas indépendants les uns des autres ; en d'autres termes, toute modification de l'un d'entre eux entraîne la modification (dans diverses proportions selon les cas) des autres paramètres.
La dureté est le paramètre le plus évident : généralement, l'augmentation de la dureté correspond à un abaissement des qualités d'élasticité (résilience, allongement à la rupture, compression set) et une
diminution générale des performances de la roue.
Les paramètres tels que la résistance au déchirement et l'usure par abrasion dépendent quant à eux pour l'essentiel de la composition du caoutchouc vulcanisé et dans une moindre mesure de sa dureté.
Roues en polyuréthane (peuvent être en polyuréthane coulé ou thermoplastique)
Sur les roues en polyuréthane, le revêtement est constitué d'un élastomère obtenu exclusivement à partir de matières primaires synthétiques.
Les polyuréthanes sont des composés chimiques obtenus par une réaction de polymérisation déclenchée par mélange de deux composants appartenant à deux familles différentes de produits (dysisocyanates et polyalcools) préalablement chauffés à une température permettant de les maintenir à l'état liquide et à un degré de viscosité relativement bas. Généralement les polyuréthanes élastomères sont exempts de charges minérales. Le mélange de réaction est coulé ou injecté dans un moule chauffé à l'intérieur duquel est préalablement placé le corps en métal ou matériau plastique ; la température du moule et du corps installé à l'intérieur de ce dernier permet la réaction de polymérisation interne du polyuréthane et l'ancrage chimique de celui-ci à l'adhésif éventuellement présent à la surface du corps.
La grande variété de composés chimiques utilisables permet d'obtenir d'innombrables formulations de l'élastomère ; souvent les caractéristiques physiques et mécaniques du composé sont comparables dans les différentes formulations stœchiométriques (ou « recettes »), le comportement en cours d'utilisation étant quant à lui susceptible de varier dans de grandes proportions en fonction du produit utilisé.
Généralement le polyuréthane coulé n'est plus fusible et présente de bonnes caractéristiques d'élasticité alliées à des niveaux moyennement élevés de dureté et de résistance mécanique à la compression et à la traction.
Le polyuréthane injecté reste fusible y compris après moulage et présente en général des caractéristiques d'élasticité et de dureté respectivement inférieures et supérieures à celles du polyuréthane coulé.
Ci-après sont indiqués les principaux paramètres physiques et mécaniques des polyuréthanes (pour la définition de chaque paramètre, se reporter aux normes indiquées en marge de chacun de ceux-ci :
Roues Monolithiques
Sur les roues monolithiques corps et revêtement sont réalisés à l'aide du même matériau. Les caractéristiques physiques et mécaniques de la roue sont fonction du matériau utilisé.
La fonte mécanique et les matériaux thermoplastiques sont parmi les matériaux les plus fréquemment utilisés pour fabriquer ce type de roue.
Roues Pneumatiques
Sur les roues pneumatiques, le revêtement est constitué d'une épaisseur de caoutchouc avec un insert de trame toilée et une chambre à air interne assemblée sur le corps. La bande de roulement peut être sculptée ou rainurée de façon à augmenter l'adhérence de la roue au sol.
La monture est l'élément assurant la jonction entre la roue et le chariot*. En règle générale, toutes les roues nécessitent l'utilisation d'une monture pour pouvoir être appliquées au chariot ; font exception les roues dont l'axe est intégré au chariot.
Les montures peuvent être pivotantes ou fixes.
*Par le terme « chariot» on entend conventionnellement tout appareillage ou machine sur lesquels sont montés des roues et des montures, avec fonction de faciliter le déplacement du chariot.
Monture pivotante
La monture pivotante tourne sur son axe vertical lorsque la direction de marche change. L'axe de la roue est décentré par rapport à l'axe de la monture pour garantir un bon degré de maniabilité du chariot.
Par « maniabilité », il faut entendre la possibilité de changement de direction du chariot et par « directionnalité » la possibilité de maintenir le chariot dans une même direction.
Un désaxement excessif a pour effet de réduire la directionnalité du chariot en raison du « pivotement » incontrôlé de la roue (ou effet "Swimmy").
En fonction du type de fixation au chariot, les montures peuvent être des montures à plaque, à trou passant ou à tige.
Les montures pivotantes à tige peuvent être équipées de tiges de différents types et de différentes dimensions ; les principaux types de tige sont les suivants : tige filetée, tige lisse et tige à expansion (en fonction du type de fixation de l'ensemble au chariot).
Les montures pivotantes peuvent également être équipées de dispositifs de freinage.
Le frein est en ce cas un dispositif qui permet de bloquer la rotation de la roue seule, de la monture seule ou bien des deux simultanément.
Les composants de la monture pivotante sont les suivants : plaque de fixation, fourche, anneau de tenue des billes de roulement, organes de rotation, axe central et le cas échéant anneau pare-poussière.
Plaque de fixation
Cette plaque est l'élément de fixation au chariot. Elle peut être de différentes formes :
- Rectangulaire et dotée de quatre trous de fixation ;
- Carrée et dotée de quatre trous de fixation ;
-Triangulaire et dotée de trois trous de fixation ;
- Circulaire et dotée de trou passant ;
- Circulaire et dotée de tige.
Fourche de la monture de la roue
La fourche est l'élément en forme de « U » renversé qui assure le soutien de la roue. Aux extrémités inférieures, elle présente des trous prévus pour le logement de l'axe de la roue ; sur la partie supérieure sont montés les organes de rotation.
Anneau de tenue des billes de roulement (ATS)
L'anneau de tenue des billes de roulement est l'élément qui renferme les organes de rotation de la monture. Dans certains cas, il peut avoir uniquement la fonction de pare-poussière ou de protection.
Organes de rotation
Les organes de rotation permettent la rotation de la plaque sur la fourche. Ils sont constitués de couronnes de billes en contact avec la plaque et la fourche (appelées « gyrobilles ») ou bien de roulements à billes, coniques et axiaux graissés pour les mettre à l'abri de la poussière, des liquides et autres agents corrosifs.
La capacité de charge de la monture dépend pour l'essentiel des organes de rotation.
Axe central
L'axe central est l'élément de jonction entre la plaque et l'anneau de tenue des billes de roulement (ATS) ; plaque et ATS forment ainsi un corps unique, tandis que la fourche reste libre de pivoter autour de son axe.
L'axe peut être :
- Intégré à la plaque et obtenu par moulage et rivetage après assemblage des composants ;
- Intégré à la plaque et obtenu par moulage à chaud sur la plaque et serrage à l'aide d'un écrou autobloquant ;
- Constitué d'une vis et d'un écrou standard.
Anneau pare-poussière
L'anneau pare-poussière est l'élément qui assure la protection des organes de rotation de la monture pivotante. Il met à l'abri de la poussière et des agents corrosifs solides à granulation moyenne les organes de rotation.
Monture fixe
La monture fixe a pour fonction de maintenir la roue dans l'axe de la direction de déplacement et par conséquent de garantir la directionnalité du chariot, sa maniabilité dépendant des montures pivotantes.
La monture fixe est généralement constituée d'une pièce unique en tôle d'acier profilé en forme de « U » renversé. Aux extrémités inférieures, elle dispose de trous prévus pour le logement de l'axe de la roue ; sur la partie supérieure sont présents les trous de fixation au chariot.
L'essieu est un organe de jonction par l'intermédiaire duquel la roue est assemblée à la monture. Il est généralement constitué d'un axe fileté avec écrou, rondelles, tube et, au besoin, entretoises.
Dans le cas des applications légères, l'essieu peut être constitué d'un rivet directement fixé à la fourche de la monture.
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